Vivre ensemble, un village dans la métropole
Projet d'un village Olympique pour Paris 2024
Il y a 100 ans, Pierre de Coubertin mettait en place le premier village olympique lors des JO de 1924. L’enjeu des Jeux Olympiques de Paris 2024 pourrait donc être de réinventer la notion de village Olympique, de mieux l’intégrer dans les défis contemporains.
C’est en tout cas le parti pris que j’ai choisis d’adopter ici. Celui de ne retenir de «village olympique» que le mot «village». Changer l’échelle de la cité olympique et son fonctionnement. La rendre plus sensible aux rapports humains et plus durable.
S’intéresser au village c’est développer les notions de communauté, d’identité commune. Multiplier les espaces de rencontre qui favorisent une pensée collective, aux antipodes de notre fonctionnement actuel.
L’identité du village s’accentue par l’insularité du site. Le projet se détache du contexte tout en dialoguant avec lui. La morphologie urbaine change et le tissu urbain ne se prolonge que très peu sur l’île. Le village se détache donc de l’environnement, il existe par lui-même, les habitants s’approprient cette identité, se sentent appartenir à la même communauté.
Enfin, repenser le village olympique c’est aussi l’imaginer durable. Développer un tissu flexible pouvant être bureaux, logements ou commerces appuyés sur des nœuds et points de repères fixes. Le village n’est jamais figé, il s’adapte aisément tout en conservant une structure pérenne.
Le site de projet est situé sur l’Ile St-Denis, commune du Grand Paris, lieu stratégique de Paris 2024.
Franchir la Seine et parcourir l’île sont deux enjeux principaux. Ils se traduisent par la réalisation d’un cardo maximus et d’un decumanus qui structurent le plan.
Par analogie avec les structures rurales, le front bâti le long de l’axe principal est fragmenté. Il permet de déconstruire l’alignement urbain et d’ouvrir des prespectives vers le fleuve.
3 places principales jalonnent la rue principale. Deux sont des portes d’entrée, la 3ième est centrale, un lieu de rencontre à l’échelle du quartier. Chacune d’elle s’ouvre sur des espaces importants (Cité du cinéma, ZAC, ...).
A ces places sont associées des équipements. Ces édifices sont des objets architecturaux qui diffèrent par leurs dimensions. Ils sont des points de rencontre intérieurs pour les habitants du quartier (cinéma, bibliothèque, ...).
Le long de l’axe principal, 13 îlots ouverts se développent. Des espaces communautaires et privés s’y inscrivent, à l’écart de l’espace public.
Un terrain nu à aménager
Les box - Valoriser les berges sud
Habitat individuel groupé directement lié à la Seine
L'habitat collectif - Constituer un ïlot
Le coeur d'îlot - Un espace communautaire
1. Se tourner vers la Seine, un escalier urbain
2. Les gradins, renouer visuellement avec la Seine
3. Le cœur d'îlot, un espace intermédiaire
4. Le toit habité, un autre espace collectif
Ici, la maquette devient un véritable outil de travail et de rendu. Elle permet d'exposer le travail à l'échelle urbaine (1:1000) mais aussi de montrer les volontés à l'échelle de l'îlot et à l'échelle architecturale (1:500 et 1:200).
